Ostéopathes

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Le bouche à oreille : la meilleure publicité

Il n'est pas toujours évident de savoir si tel ou tel ostéopathe est fiable et il faut s'appuyer sur certains critères pour s'en assurer.

  • Comme tous les praticiens de santé, les ostéopathes ne sont pas autorisés à faire de la publicité. En revanche, le meilleur moyen de communiquer est le bouche à oreille, une publicité naturelle.
  • En effet, un thérapeute qui obtient de bons résultats va faire parler de lui et peu à peu se faire connaître pour sa pratique, son efficacité, etc. À l'inverse, les praticiens peu compétents risquent d'être rapidement repérés et progressivement délaissés.

Le premier critère pour choisir un ostéopathe est donc sa réputation et le retour des patients qui ont été le consulter. Toutefois, d'autres critères un peu plus objectifs permettent de s'orienter vers de bons thérapeutes.

Diplôme d'ostéopathie

Le diplôme peut être un critère déterminant dans le choix d'un ostéopathe digne de ce nom. En effet, un ostéopathe compétent doit être titulaire du D.O. : diplôme d'ostéopathie.

  • Ce diplôme est délivré après 5 à 6 ans d'études et la soutenance d'un mémoire. Il atteste de la formation complète qu'un praticien a suivie.
  • Vous pouvez donc commencer par demander à votre ostéopathe, dès que vous l'avez au téléphone, s'il possède bien son D.O. et éventuellement dans quelle école il a suivi sa formation. L'établissement doit être agréé par le Ministère de la Santé.

Bon à savoir : 90 % des patients considèrent le critère des diplômes et de la formation comme important dans le choix du praticien à consulter. Cela serait toutefois un peu moins le cas en ce qui concerne l'ostéopathie qui arrive en tête des pratiques les mieux perçues.

Les médecins qui possèdent un diplôme universitaire délivré par une université de médecine sont autorisés à pratiquer l'ostéopathie et sont reconnus par le Conseil national de l'Ordre des médecins. En pratique, ces praticiens se révèlent assez peu compétents dans la mesure où ils ne pratiquent pas une ostéopathie complète et holistique.

L'idéal est d'avoir affaire à un ostéopathe exclusif, c'est à dire qui pratique l'ostéopathie et rien d'autre. Ce faisant, il aura une main exercée et travaillera efficacement et sans risque sur les zones les plus délicates (cervicales, crâne, fasciæ, etc.).

L'ostéopathe doit également être agréé.

  • Si cela est bel et bien le cas, il figurera dans la liste des personnes autorisées à user du titre d'ostéopathes extraite du fichier ADELI.
  • Cette liste est disponible sur demande écrite auprès des ARS (Agences régionales de santé).

Toutefois, se rendre chez un ostéopathe agréé n'est pas une garantie de qualité.

Pratique

La pratique de l'ostéopathe que l'on décide d'aller consulter peut être déterminante pour certaines personnes. Il est utile, pour ces gens-là de se renseigner au préalable.

  • En effet, si le praticien est un adepte de l'ostéopathie structurelle et que l'essentiel de sa pratique se limite à des trusts fuyez ! A fortiori si vous craignez les manipulations qui laissent entendre un « crack » (rappelons qu'elles sont parfaitement indolores et impressionnantes tout au plus).
  • En revanche, un ostéopathe capable de réaliser aussi bien des techniques fonctionnelles, viscérales et qui fera de l'ostéopathie crânienne peut généralement être digne de confiance.

À savoir : inutile de chercher un ostéopathe « spécialiste » de crânien ou autre, les ostéopathes compétents maîtrisent toutes les techniques. L'étiquette de spécialiste doit au contraire inciter à la prudence.

Les séances d'ostéopathie doivent se montrer efficaces assez rapidement. Posez-vous des questions si un programme de 10 séances vous est d'emblée proposé. Généralement, 4 séances permettent de régler la majeure partie des problèmes.

Annuaires

Chercher un ostéopathe dans les pages jaunes peut être une solution, mais vous n'aurez aucune garantie de la pratique du thérapeute que vous y trouverez.

  • Vous pouvez donc lui poser les questions mentionnées plus haut.
  • Toutefois certains organismes regroupent des ostéopathes qui sont pour l'extrême majorité très compétents et parfaitement formés.

Le ROF

Le Registre des Ostéopathes de France (ROF) garantit une certaine qualité de pratique des ostéopathes qui y adhèrent.

En effet, pour devenir membre du ROF, certaines conditions doivent être remplies, notamment être titulaire d'un D.O. délivré par un établissement de formation qui répond à des critères stricts : 4 000 heures de formation minimum dont 2 225 heures consacrées à l'apprentissage des concepts et techniques ostéopathiques ainsi que leur mise en pratique.

L'UFOF

L'UFOF (Union Fédérale des Ostéopathes de France) est un syndicat d'ostéopathes, tous les professionnels sont donc susceptibles d'y appartenir.

Cela ne préjuge en rien de leurs compétences, mais, en pratique, on constate que la plupart des professionnels qui en font partie sont de bons praticiens.

Le SFDO

Comme l'UFOF, le SFDO (Syndicat Français Des Ostéopathes) est un syndicat. Les deux présentent le plus souvent un listing joint de professionnels. Là encore, les thérapeutes ne sont pas triés sur le volet, mais se révèlent être plutôt compétents.

Label «Eur Ost DO»

Le label européen Eur Ost DO a été créé pour certifier de la qualité de la pratique de certains ostéopathes.

Pour bénéficier de ce titre, le praticien doit être :

  • un ostéopathe exclusif (non kinésithérapeute ostéopathe) ;
  • il doit être agréé ;
  • il doit être adhérent à une des associations membres du GFIO (Groupement Français d'Intérêt professionnel des Ostéopathes) :
    • AFO (Association Française d'Ostéopathie) ;
    • CNO ;
    • SNOF ;
    • UFOF.

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